Immobilier : vendre son bien en nue-propriété, un marché en forte progression
Vente en nue-propriété : le marché devrait dépasser les 250 millions d’euros d’investissements en 2024.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
La FPI, regroupant les promoteurs immobiliers de France en logement et en immobilier d’entreprise, publie les chiffres du deuxième trimestre 2021 de son Observatoire statistique national, baromètre des indicateurs avancés en logement dans toutes les régions de France, lancé en 2010. Les ventes de logements neufs rebondissent en 2021, par rapport à 2020, mais sans retrouver les niveaux du cycle 2016-2019.
À l’instar des hausses de PIB pour le pays, les progressions des ventes en immobilier neuf, par rapport à 2020 n’ont que peu de sens. Au T2 2021, les promoteurs ont vendu 27,2 % de logements de plus qu’au T2 2020, mais c’est une bonne nouvelle en trompe l’œil, car 2020 était historiquement faible. Par rapport au T2 2019, la baisse est -14,1 % : le secteur n’a donc pas encore renoué avec le niveau d’activité d’avant les élections municipales et l’épidémie, ni rattrapé le retard accumulé.
Les ventes en bloc baissent nettement ce trimestre, par rapport à un T2 2020 où, massives, elles avaient porté le marché. Bonne nouvelle : ce sont donc les ventes aux particuliers qui rebondissent ce trimestre. Le neuf garde toute la confiance des acquéreurs, qui le plébiscitent. Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Côté demande, les indicateurs s’améliorent, les clients sont là, les programmes se vendent bien. Si nous n’avons pas encore retrouvé le niveau d’activité d’avant 2020, c’est que nous manquons de logements à vendre ».
Face à la demande dynamique de ménages qui ont beaucoup épargné et qui plébiscitent le neuf, l’offre reste trop contrainte : trop peu de permis de construire accordés, avec trop peu de constructibilité ; trop de recours ; trop de normes qui s’accumulent etc. Le résultat : des mises en vente en baisse de près d’un quart par rapport au T2 2019, une offre inférieure de plus de 30 000 logements par rapport à son niveau de 2018. 35 000 logements collectifs sont en projet : 20 000 de moins qu’à la même date en 2019. Le Gouvernement a pris conscience de cette chute de l’offre et la mission confiée à François Rebsamen, sous la forme d’une commission dont la FPI est membre, en témoigne. Il faudra que des mesures tangibles en résultent.
Les prix en Île-de-France tendent à stagner depuis début 2020 (+0,6% à 5 375 €/m2). A contrario, les prix de vente moyens en régions (+2,7% à 4 291 €/m2) poursuivent leur hausse dans presque toutes les grandes métropoles. Conjugués à la faiblesse des ventes en IDF, et en dépit de la dynamique de celles en régions, les prix pour la France entière stagnent ce trimestre. Sur un logement de 3 pièces (environ 60 m2), la hausse pour un ménage aura été ce T2 2021 de +51 €/m2 en régions. En revanche, en Île-de-France, la baisse est de -85 €/m2 .
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