Immobilier : vendre son bien en nue-propriété, un marché en forte progression
Vente en nue-propriété : le marché devrait dépasser les 250 millions d’euros d’investissements en 2024.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
Les promoteurs immobiliers se plaignent régulièrement des conditions du marché de l’immobilier dans le neuf. Ce qui peut apparaître comme du lobbying afin de maintenir les dispositifs d’incitations financières (type pinel, PTZ, etc.) tombe à plat, puisque l’annonce de la reconduction des aides PTZ et Pinel a déjà été effectuée. Cette fois-ci ce serait donc un réel malaise, essentiellement pour des raisons techniques, les permis de construire n’ont pas été signés, les conditions environnementales pèseraient de plus en plus.
"On a une crise du logement qui commence à s’installer : la catastrophe est devant nous", a résumé Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), lors d’une conférence de présentation des chiffres du secteur pour le deuxième trimestre. Celui-ci a été marqué par l’essentiel du confinement décrétéen France entre mi-mars et début mai contre le coronavirus. Ces mesures, qui ont mis à l’arrêt l’économie, ont logiquement plombé les ventes des promoteurs, le secteur qui fait construire les immeubles.
Entre avril et juin, selon la FPI, ils ont vendu 25.423 logements, soit une chute de 37,8% par rapport à un an plus tôt. C’est un effondrement, mais le secteur est surtout inquiet pour la suite. Il constate que l’octroi des permis de construire, gage de futurs logements, peine à reprendre depuis la fin du confinement.
"Les perspectives du secteur sont sombres", a prévenu Mme François-Cuxac, annonçant "des mois très très difficiles, voire des années". Les promoteurs estiment que le problème est plus large que la seule crise sanitaire. Certes, celle-ci a provoqué un gel de l’examen des permis mais le secteur souligne que les blocagess’accumulaient déjà avant. La fédération en tient responsable la période des élections municipales, généralement considérée comme défavorable à l’octroi de permis, et, au-delà, une tendance globale des maires à se montrer timides en matière de construction de logements. De nombreuses municipalités, "réduisent tous les espaces constructibles", a insisté Mme François-Cuxac.
Conséquence de ces blocages, le secteur réduit considérablement son offre de nouveaux logements. Au deuxième trimestre, elle a chuté de plus de moitié par rapport à un an plus tôt. "C’est du jamais vu", a regretté le promoteur Marc Villand. "Il y a un effet élection et un effet ambiance générale qui est impressionnant." Il a évoqué "un certain nombre de permis remis en cause, qu’on nous demande de retirer ou qu’on n’aura jamais".
Dans le cadre de son vaste plan de relance annoncé début septembre, le gouvernement a prévu un encouragement financier aux maires facilitant la construction de logements, mais le monde de l’habitat neuf se sent largement oublié par l’Etat au profit des enjeux de rénovation énergétique.
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