Immobilier : vendre son bien en nue-propriété, un marché en forte progression
Vente en nue-propriété : le marché devrait dépasser les 250 millions d’euros d’investissements en 2024.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
En un an, "on a perdu un tiers du marché", a regretté Marc Villand, l’un des cadres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), lors d’une conférence de présentation des chiffres du secteur pour le troisième trimestre. Ces derniers sont mauvais. Entre juillet et septembre, les promoteurs, l’une des deux grandes branches du logement neufavec les constructeurs de maisons, ont vendu 26.177 logements, soit 28,7% de moins qu’un an plus tôt.
Contrairement à d’autres secteurs économiques, les promoteurs n’ont donc pas profité de l’accalmie estivale dans la crise sanitaire du virus, après un premier semestre marqué par dessemaines de strict confinement. Cela témoigne de difficultés plus large que la crise sanitaire, même si celle-ci a contribué à bloquer le marché. Les ventes sont en effet en baisse depuis plusieurs années et ont accentué le mouvement fin 2019.
Les promoteurs y voient d’abord la conséquence de la timidité des élus locaux à octroyer des permis de construire, phénomène accentué selon eux par la très longue campagne des élections municipales conclues en juin. "Moins vous avez d’offres, moins vous avez de réservations parce que le marché se referme", a résumé M. Villand. Les mises en vente, un indicateur du niveau de l’offre, ont, de fait, fortement baissé au troisième trimestre (-37,5%) pour atteindre un niveau "historiquement faible", selon la fédération, à guère plus de 15.000.
Un élément apparaît toutefois nouveau. Les prix, qui ne cessent de monter depuis des années, ont ralenti et n’observent qu’une petite hausse (+0,3%) par rapport à un an plus tôt. "Ils ne sont pas en train de s’effondrer", a minimisé M. Villand, s’abstenant de tirer des conclusions avant plusieurs trimestres. Il a toutefois admis que la crise sanitaire prolongée, avec l’entrée en vigueur fin octobre d’un nouveau confinement, était de nature à ralentir la demande. "On est dans une France dépressive", a-t-il résumé. "Personne n’investit."
"Il est à peu près logique quedans une période comme ça, les produits restent à leur prix", a-t-il conclu.
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