Tendance boursière : une mystification, le piège ultime pour investisseurs moutonniers
Fidel Martin, président d’Exoé, nous livre cette tribune concernant cette mystification portant sur ces tendances boursières.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
L’effet janvier est la hausse saisonnière des prix des actions en janvier. Il s’explique généralement par une augmentation du nombre d’acheteurs après la baisse des cours qui se produit habituellement en décembre, lorsque les investisseurs s’engagent dans la récupération des pertes fiscales pour compenser les plus-values réalisées, ce qui conduit à une vente. Une autre explication possible serait que les investisseurs utilisent les primes de fin d’année pour investir le mois suivant.
Certaines données confirment l’effet du mois de janvier. Par exemple, une étude de S&P Dow Jones Indices, une société d’investissement, a révélé que depuis 1928, le rendement moyen de l’indice S&P 500 en janvier a été de 3,2 %. En comparaison, le rendement moyen des 11 autres mois de l’année est de 1,1 %. Toutefois, il est important de noter que cet effet n’est pas garanti. Il y a eu de nombreux cas où l’indice S&P 500 a diminué en janvier. En outre, l’effet janvier est plus prononcé pour les actions à petite capitalisation que pour les actions à grande capitalisation.
Si l’effet janvier est un phénomène de marché réel et observable, rien ne garantit qu’il se produira effectivement au cours d’une année donnée. Durant les 30 dernières années, des bénéfices ont été observés 17 fois en janvier (57 %), tandis que 13 mois de janvier ont été perdants (43 %), ce qui n’est guère mieux que de jouer à pile ou face.
Thomas Jaquet, Responsable France chez Freedom Finance Europe (plateforme d’investissement FREEDOM24), commente : "Investir en anticipant "l’effet janvier" peut être une tactique viable pour certains investisseurs, mais il est important de noter que cette stratégie comporte une part de risque et d’incertitude. Elle repose sur une anomalie du marché qui ne se reproduira peut-être pas chaque année et, comme toutes les stratégies d’investissement, elle doit être utilisée dans le cadre d’un portefeuille diversifié plutôt que de s’y fier uniquement."
Fidel Martin, président d’Exoé, nous livre cette tribune concernant cette mystification portant sur ces tendances boursières.
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