Bourse : Brext / deuxième vague COVID, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour le CAC 40 (-1,22%)

La Bourse de Paris a fini en net recul (-1,22%) vendredi, les multiples incertitudes quant à la politique de relance américaine, la situation sanitaire et le Brexit pesant sur le moral des investisseurs.

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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.

La Bourse de Paris finit la semaine le moral en berne (-1,22%)

L’indice CAC 40 a perdu 61,3 points, passant sous le seuil psychologique des 5.000 points . Il s’effrite de 0,93% sur l’ensemble de la semaine et régressede 16,57% depuis le 1er janvier.
"Les investisseurs ont du mal à garder des risques ouverts tout le week-end, sachant qu’il y a encore de l’incertitude sur un nouveau plan de relance américain toujours en discussions", commente Laurent Le Grin, directeur général chez Degroofpetercam.
"Le marché attend des mesures significatives de relance aux Etats-Unis avant l’élection américaine", déclare-t-il à l’AFP, après que la semaine a été dominée par les réunions de plusieurs banques centrales.
La confiance des consommateurs aux Etats-Unis a eu beau s’améliorer davantage qu’anticipé en septembre, elle n’a pas eu raison de la fébrilité ambiante sur les places européennes.

Brexit

Et pour cause : "l’incertitude quant à l’issue des discussions sur la future relation commerciale entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni post-Brexit "pèse mine de rien beaucoup sur le marché européen", observe M. Le Grin.

Covid

La vague d’infections en Europe et le fait que le gouvernement britannique n’exclut pas de recourir à un nouveau confinement général pour toute l’Angleterre "alarme aussi les investisseurs" qui entendent par ailleurs des "notes discordantes" sur le calendrier autour d’un vaccin contre le Covid-19.
Par conséquent, "ils attendent les prochains catalyseurs" pour faire avancer ou reculer les indices, selon l’expert.

Embrouilles Chine/USA

Côté géopolitique, les relations sino-américaines ne sont pas de nature à rassurer non plus.
En interdisant le téléchargement des applications WeChat et TikTok aux Etats-Unis à partir de dimanche, le président américain Donald Trump durcit son bras de fer avec la Chine, alors que les négociations avec la maison mère chinoise de TikTok pour qu’elle cède ses activités sur le sol américain à un groupe américain piétinent.

Chute des foncières, un signe pour le marché immobilier ?

La foncière Unibail-Rodamco-Westfield a poursuivi sa chute (-10,53% à 32,20 euros) pour atteindre un plancher qui remonte à 20 ans, subissant de plein fouet le repli des consommateurs vers les achats en ligne, une tendance renforcée depuis la crise du Covid-19. Carrefour a également fini dans le rouge(-2,89% à 13,43 euros).
Lagardère, qui a fait l’objet de plusieurs abaissements de recommandation sur son titre les deux jours précédents, a dévissé de 12,48% à 15,22 euros.
Euronext est monté de 4,28% à 102,30 euros. Le London Stock Exchange (LSE) a annoncé vendredi être en "discussions exclusives" avec l’opérateur boursier paneuropéen pour lui vendre la bourse de Milan.
Engagé dans une course contre la montre pour tenter de trouver des investisseurs et éviter d’être avalé par son son vieux rival Veolia, Suez a lâché 2,63% à 14,65 euros. Disposé de son côté à négocier avec Engie (-1,86% à 11,60 euros), Veolia a pour sa part cédé 0,69% à 18,76 euros.

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