La baisse majeure du taux directeur de la FED sera-t-elle suffisante pour enrayer la récession ?
La Bourse de Paris a clôturé en nette hausse (+1,12%) mardi, au terme d’une séance chaotique, en raison de l’annonce surprise de la Fed qui a décidé de baisser de 50 points de base ses taux directeurs afin d’atténuer l’impact économique du coronavirus.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
La Bourse de Paris rassurée (+1,12%), mais sans euphorie, par la Fed
L’indice CAC 40 a progressé de 59,65 points à 5.393,17 points, dans un volume d’échanges toujours très nourri de 7,5 milliards d’euros. La veille, il avait déjà terminé dans le vert.
Après avoir démarré sur une forte progression, la cote parisienne a encore accéléré la cadence dans le sillage des annonces de la Fed, dépassant les 3%, avant de tempérer un peu son enthousiasme. La Banque centrale américaine a annoncé mardi une baisse de ses taux de 0,5 point de pourcentage, une décision surprise, prise en urgence en raison des risques que fait poser la propagation du nouveau coronavirus.
Un bon coup de fouet
Cette décision va donner "un coup de fouet significatif à l’économie" américaine, a estimé Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a également souligné l’incertitude régnant autour de "l’ampleur et la persistance" de l’épidémie.
"C’est quand même une bonne nouvelle à court terme car cela permet d’avoir plus d’espoir par rapport à une reprise économique qui est sérieusement entachée par la crise du coronavirus" même si "cela ne résout rien et que le marché va donc rester nerveux", a estimé auprès de l’AFP Alexandre Neuvy, responsable de la gestion privée chez Amplegest. La banque centrale australienne avait été la première mardi à annoncer une baisse de son taux d’intérêt à 0,5% contre 0,75%, soit son plus bas historique.
BCE
De son coté, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde s’est dite prête lundi soir à "prendre les mesures appropriées" face aux risques que la progression du nouveau coronavirus fait courir à l’économie, donnant rendez-vous aux marchés le 12 mars, à l’occasion de la prochaine réunion de l’institution. Le marché, depuis une dizaine de jours, "n’est plus focalisé sur les fondamentaux mais continue à être dirigé par les annonces" sanitaires, celles du G7 ou encore des banques centrales, et "traditionnellement, une baisse des taux, c’est quand même bon pour tout le monde", selon M. Neuvy.
Le G7 par téléphone était aux abonnés absents
"Les marchés attendaient cela et donc ils ont été servis", a-t-il complété. D’autant que peu avant cette décision surprise, le communiqué des pays du G7 avait laissé les investisseurs quelque peu sur leur faim. "Les ministres des Finances du G7 sont prêts à agir, y compris à prendre des mesures budgétaires si c’est approprié, pour (...) soutenir l’économie", selon ce communiqué publié à la suite d’une conférence téléphonique. Les banquiers centraux s’engagent de leur côté à "continuer à accomplir leurs mandats", c’est-à-dire à "soutenir la stabilité desprix et la croissance économique tout en maintenant la résilience du système financier", selon ce texte. Côté indicateurs, l’inflation en zone euro a reculé en février, selon un chiffre provisoire, très en deçà de l’objectif de la BCE, et qui pourrait être un signe de l’impact du coronavirus.
Les valeurs bancaires dans le rouge
Sur le front des valeurs, le secteur bancaire a pâti des mesures d’assouplissement monétaire annoncées ou attendues des deux côtés de l’Atlantique.
Société Générale a terminé en queue du CAC 40 (-3,16% à 24,23 euros), Crédit Agricole a perdu 2,34% à 10,23 euros et BNP Paribas s’est replié de 1,48% à 42,81 euros. Natixis a perdu pour sa part 3,18% à 3,47 euros.
Les valeurs qui avaient flanché la semaine dernière, comme les matières premières, les loisirs et les transports, reprenaient en revanche des couleurs.
ArcelorMittal a grappillé 0,62% à 12,90 euros, GTT a gagné 4,52% à 84,35 euros, STMicroelectronics a avancé de 2,55% à 24,94 euros et Airbus a bondi de 4,18% à 112,12 euros.
Saint-Gobain a été porté (+2,74% à 32,80 euros) par une hausse de recommandation par Société Générale sur son titre à "acheter".
Air Liquide a avancé de 1,44% à 126,85 euros à la suite de son entrée en négociations exclusives avec la société de capital-investissement française Hivest Capital Partners, pour lui céder sa filiale CryoPDP.
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