La campagne électorale américaine incite les investisseurs à la prudence
Les Bourses européennes se sont repliées mardi au lendemain d’un bond sur l’ensemble du continent, focalisées sur un face-à-face entre Donald Trump et Joe Biden d’ici quelques heures et la progression des discussions sur un plan de relance dans le pays.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
Les Bourses européennes reculent, surveillant la politique aux Etats-Unis
A Paris, le CAC 40 a perdu 0,23% au lendemain d’un bond de 2,40%, pendant que le Dax a Francfort a reculé de 0,35% et le FTSE 100 à Londres a lâché 0,51%.
Ces places financières avaient affiché dans leur ensemble des gains élevés lundi dans le sillage d’un plongeon des indices la semaine précédente.
"On ne pouvait pascontinuer sur le même rythme aujourd’hui en l’absence de catalyseur et avec des marchés américains en demi-teinte", souligne Philippe Cohen, gérant à Kiplink.
A la mi-séance à Wall Street, l’indice Dow Jones perdait 0,60%, le Nasdaq 0,11% et le S&P 500 0,45%.
En l’absence de réelles raisons d’espoir ou d’angoisse mardi, les acteurs de la bourse ont focalisé leur attention vers l’Ouest et le premier face-à- face très attendu entre le président américain Donald Trump et son opposant démocrate à la présidentielle Joe Biden dans quelques heures.
"Le débatTrump-Biden est dans les esprits", observe David Madden, analyste pour CMC Markets UK.
"On connaît le profil de Trump, les investisseurs attendent de voir si Biden va s’affirmer", ajoute Philippe Cohen.
L’attention se porte également sur la progression des discussions au Congrès au sujet d’un nouveau plan de relance de l’économie.
Les démocrates ont réduit de 1.000 milliards de dollars leurs ambitions pour un plan d’aide et fait une proposition de 2.200 milliards, dans l’espoir de convaincre les républicains après des mois de surplace.
Sur lemarché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette des principaux Etats de la zone euro a un peu reflué, entre 2 et 4 points de base, signe de l’incertitude ambiante entre la situation politique aux Etats-Unis et la crise sanitaire mondiale.
L’EMPIRE ARNAULT CONTRE-ATTAQUE
Le géant du luxe LVMH a avancé de 1,00% à 409,95 euros, après le début de la contre-attaque judiciaire face à Tiffany où le groupe du milliardaire Bernard Arnault justifie sa décision de ne pas racheter le joaillier par sa mauvaise gestion en temps de pandémie et par une demande du gouvernement français.
LES VALEURS "CYCLIQUES" DERAILLENT
Après leur envolée lundi, ces valeurs qui profitent traditionnellement de la conjoncture économique, ont fait les frais de l’attentisme des investisseurs : en France, Renault a lâché 3,72% à 22,24 euros, Société Générale 3,70% à 11,03 euros, et Accor 3,48% à 23,56 euros, parmi les lanternes rouges du CAC 40.
Outre-Rhin, Deutsche Bank a lâché 2,72% à 7,07 euros et Lufthansa 2,10% à 7,26 euros.
LES PETROLIERES AFFECTEES PAR LES COURS
Sous l’effet d’un plongeon des cours du brut d’environ 5%, BP a perdu 2,20% à 229,30 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 2,14% à 956,50 pence. En France, TOTAL a lâché 1,63% à 28,33 euros.
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