Sans surprise, le CAC40 s’effondre de nouveau vendredi (-4.23%), après ces dernières hausses irrationnelles
La Bourse de Paris a logiquement rebasculé dans le rouge (-4,23%) vendredi, mettant fin à trois séances de net rebond à la veille d’un week-end test pour la propagation de l’épidémie de coronavirus en Europe, où un pic pourrait être atteint en Italie.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
L’indice CAC 40 a perdu 192,09 points à 4.351,49 points, dans un volume d’échanges nourri de 4,4 milliards d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 2,51%. Après une ouverture dans le rouge, la cote parisienne a creusé ses pertes dans l’après-midi, s’enfonçant même temporairement de plus de 5%. Au cours de la semaine écoulée, le CAC 40 a gagné 7,17%. Depuis le 1er janvier, il a chuté de 27,42%. "Il est légitime que le marché baisse aujourd’hui, d’abord parce qu’il est beaucoup monté (au cours des trois séances précédentes) mais aussi en raison du stress du week-end", a relevé auprès de l’AFP Guillaume Garabedian, responsable de la gestion conseil à Meeschaert Gestion Privée. Lundi, "peut-être qu’on se rendra compte que les efforts de confinement ne sont pas suffisants en Europe car suivis de manière moins drastique qu’en Asie", a-t-il poursuivi. "L’aléa du week-end est de voir comment la situation va évoluer, notamment en Italie qui a pris des mesures de confinement très fortes il y a déjà un certain temps", selon M. Garabedian.
Or "normalement, si on suit l’exemple de ce qui s’est passé en Asie, il devrait y avoir une décrue dans les nombres de nouveaux cas" de contamination, a estimé l’analyste. Si la contagion continue de ralentir en Italie, le pays a toutefois fait état vendredi d’une hausse record de près de 1.000 morts du coronavirus en 24 heures, un bilan qu’aucun pays au monde n’avait atteint jusqu’à présent. Si l’épicentre de la maladie Covid-19 reste l’Europe avec près de 275.000 cas officiellement diagnostiqués, les Etats-Unis, qui sont devenus jeudi le premier pays affecté avec plus de 83.000 cas, semblent en voie de dépasser à terme le Vieux continent.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson est quant à lui devenu vendredi le premier dirigeant mondial de premier plan contaminé. Pour contrer les effets économiques dévastateurs de la pandémie, la mobilisation des Etats ne faiblit pas alors que selon la directrice générale du FMI, il est "clair" que l’économie mondiale est désormais entrée en récession. Aux programmes de sauvetage lancés par plusieurs pays au niveau national s’ajoute depuis jeudi celui concocté par les dirigeants du G20, qui ont promis d’injecter 5.000 milliards de dollars pour soutenir l’économie mondiale. Du côté des indicateurs, la confiance des consommateurs américains a chuté plus que prévu en mars à cause du nouveau coronavirus, marquant la quatrième baisse la plus importante en un demi-siècle, selon l’estimation finale de l’enquête de l’Université du Michigan. Toujours outre-Atlantique, les prix à la consommation ont progressé de 0,1% en février, comme en janvier et comme l’attendaient les analystes, selon l’indice CPI.
Par ailleurs, les revenus des ménages ont progressé de 0,6% en février, plus vite que les dépenses qui n’ont, elles, avancé que de 0,2%.
Sur le terrain des valeurs, Dassault Systemes a pris la tête du CAC 40 (+1,44% à 130,10 euros) tandis qu’à l’autre extrémité, Accor a chuté de 9,85% à 26,26 euros.
Lagardère est monté de 1,63% à 11,25 euros alors que le fonds Amber Capital veut transformer la gouvernance du groupe d’Arnaud Lagardère dont il est désormais le premier actionnaire et en finir dès cette année avec le statut de commandite, le dernier rempart de son dirigeant.
CGG a en revanche plongé de 13,79% à 0,85 euro, plombé par une nouvelle chute des cours du brut.
ADP a perdu 9,05% à 97,50 euros. Le Conseil constitutionnel a constaté officiellement jeudi l’échec du projet de référendum sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris qui n’a pas obtenu en neuf mois le soutien de 10% des électeurs exigé pour être validé.
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